Ces petits riens qui gâchent une journée

Publié le par Gerry

Ce matin, en allant au boulot, j'ai encore écouté sur RFI ce reportage qui m'a fait froids dans le dos. Les ressortissants africains (Noirs) coincés en Libye sont obligés de se cacher, pour ne pas être assimilés aux mercenaires venus en renfort au régime de Khadafi, et ainsi donc lynchés. Ils n'ont nul part où aller, car leur gouvernement ne les évacue pas. Je trouve ça scandaleux. Bien de ces Africains faisaient vivre des villages entiers dans leur pays. Furieux, j'arrête la radio. Arrivé à mon bureau, je m'oblige à la retenue, arguant que le Togo s'était bien ému de la prise en otage de notre compatriote Ahonado. Du coup, je me souviens que je n'ai pas entendu parler de son retour triomphal à Lomé. Et je vais fouiner du coté d'internet. J'y apprends qu'aussitôt libérés, les trois anciens otages ont été reçus par Sarkozy. Là, je pète un câble. Je n'ai rien contre la France, mais je crois que notre souveraineté tenait à ce que le monsieur rentre chez lui d'abord, pour ensuite aller dire merci. Autant qu'elle nous impose à 'aller chercher ces Togolais transits de peur qui se cachent à Benghazi et dans les provinces libérées, pour les ramener au bercail, ainsi que le font les autres nations. Nous avons été capables de le faire pour nos joueurs en Angola, nous avons l'impérieuse obligation de le rééditer. Notre place dans le concert des nations est à ce prix.

Publié dans Coups de gueule

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