Affaire Moov, ou la chute collective.
Voila quatre jours que cette affaire de suspension de la licence de Moov fait la une des journaux. Comme je l'ai dit sur mon profil facebook, je me demande si cette affaire est à lier à notre exemptionnalité, ou à une vraie mauvaise foi de l'opérateur.
Quel que soit la réponse à cette interrogation, c'est que les deux protagonistes sont perdants sur tous les plans. D'abord Moov qui, par cette opération, perd sa clientèle, et surtout la confiance que celle-ci avait en elle. Les société qui étaient en partenariat avec la société vont naturellement migrer vers Togocell, et je ne vois pas comment elles reviendront même si la licence est restituée à l'opérateur. C'est la même chose pour les particuliers qui étaient abonnés au réseau. Mais les personnes les plus pénalisées restent malgré tout les revendeurs, qui se retrouvent avec des centaires de cartes qui ne leur sert plus à rien. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi une réflexion n'a pas été conduite en ce sens.
Par ailleurs, selon les renseignement que j'ai glané ici et là, surtout à partir de ce document qui compare les conditions d'attribution et de renouvellement des licence au Togo, au Benin et en cote d'Ivoire, il apparait que nous n'incitons malheureusement pas les opérateurs de téléphonies à s'installer chez nous. Déja, j'avais été surpris de la différence entre les tarifs appliqués par Moov au Benin et en Cote d'Ivoire et au togo. Bref, à ce jour, si Moov reprend sa licence, en payant, il ne fera pas une bonne affaire au démeurant. Je ne me vois pas encore en train de prendre une puce chez un tel opérateur.
PAr contre, c'est à mon avis l'Etat Togolais qui fait une mauvaise opération. D'abord parce que une fois encore, nous nous illustrons négativement, quelque mois seulement après le feuilletons Progosa. Ensuite parce que Moov étant dans plusieurs pays, et faisant le bonheur des habitants de ces pays, on a vraiment du mal à croire qu'il fasse preuve de mauvaise foi seulement au Togo, alors que les pays où il est déja installé n'ont pas une législation connue pour son laxisme.
Cette affaire donne malheureusement l'impression qu'investir au Togo est un haut risque. Et ça, c'est ce dont nous avons le moins besoin en ce moment.
Que le Tout Puissant nous vienne en aide.
Quel que soit la réponse à cette interrogation, c'est que les deux protagonistes sont perdants sur tous les plans. D'abord Moov qui, par cette opération, perd sa clientèle, et surtout la confiance que celle-ci avait en elle. Les société qui étaient en partenariat avec la société vont naturellement migrer vers Togocell, et je ne vois pas comment elles reviendront même si la licence est restituée à l'opérateur. C'est la même chose pour les particuliers qui étaient abonnés au réseau. Mais les personnes les plus pénalisées restent malgré tout les revendeurs, qui se retrouvent avec des centaires de cartes qui ne leur sert plus à rien. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi une réflexion n'a pas été conduite en ce sens.
Par ailleurs, selon les renseignement que j'ai glané ici et là, surtout à partir de ce document qui compare les conditions d'attribution et de renouvellement des licence au Togo, au Benin et en cote d'Ivoire, il apparait que nous n'incitons malheureusement pas les opérateurs de téléphonies à s'installer chez nous. Déja, j'avais été surpris de la différence entre les tarifs appliqués par Moov au Benin et en Cote d'Ivoire et au togo. Bref, à ce jour, si Moov reprend sa licence, en payant, il ne fera pas une bonne affaire au démeurant. Je ne me vois pas encore en train de prendre une puce chez un tel opérateur.
PAr contre, c'est à mon avis l'Etat Togolais qui fait une mauvaise opération. D'abord parce que une fois encore, nous nous illustrons négativement, quelque mois seulement après le feuilletons Progosa. Ensuite parce que Moov étant dans plusieurs pays, et faisant le bonheur des habitants de ces pays, on a vraiment du mal à croire qu'il fasse preuve de mauvaise foi seulement au Togo, alors que les pays où il est déja installé n'ont pas une législation connue pour son laxisme.
Cette affaire donne malheureusement l'impression qu'investir au Togo est un haut risque. Et ça, c'est ce dont nous avons le moins besoin en ce moment.
Que le Tout Puissant nous vienne en aide.